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Pour l'UNSA-SDIS 95, la gestion scandaleuse du Secours d'Urgence Aux Personnes (SUAP) dans le Val d'Oise et l'humiliation permanente vécue par les équipages VSAV jouent un rôle majeur dans la lassitude et l'épuisement professionnel des agents.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes, alors que le SUAP explose (+34% en 4 ans), le nombre des carences chute de 44%. En 2018 les carences ne représenteraient que 1 % de nos interventions contre 14 à 25% dans les SDIS voisins. Sans une réponse crédible lors du prochain comité de suivi SAMU/SDIS, nous lancerons un mouvement social courant juin.
A plusieurs reprises, nous avons proposé aux autres organisations une unité syndicale. À ce jour seul SUD-SDIS 95 nous a répondu favorablement. Les deux autres organisations ont refusé.
Pour toute réponse à notre demande d'unité syndicale, nous recevons un communiqué qui divise et pour le moins mensonger sur le CT du 14 mai dernier.
Dans ce communiqué, nous pouvons lire : « Seul un avis défavorable unanime des organisations syndicales peut contraindre l'administration à revoir sa copie par de vraies négociations..... une seule abstention a donc suffi à faire adopter ce texte ». C'est malheureusement totalement faux !
L'UNSA-SDIS 95 est la seule organisation à avoir demandé et obtenu une réunion bilatérale avec l'Administration. La veille du Comité Technique nous négociions encore des avancées en faveur des agents.
Pendant que d'autres boudaient les échanges et laissaient volontairement pourrir la situation. Fidèles à nos principes, nous avons travaillé, négocié et obtenu des avancées, même si elles restent en-deçà de nos attentes.
C'est un processus de 6 mois de négociations qui s'achève, au cours duquel des avancées ont été obtenues mais qui annonce aussi une sortie lente du dispositif propriétaire occupant au goût amer.
POURQUOI UNE SORTIE LENTE DU DISPOSITIF PROPRIÉTAIRE OCCUPANT ?
Les recours successifs des syndicats, qui nous mettent en cause aujourd'hui, ont eu la vertu de faire baisser le temps de présence des SPP, mais parallèlement, d'empêcher les agents logés de compenser leur logement.
Ces syndicats peuvent désigner tous les bouc-émissaires qu'ils veulent, ils portent une responsabilité et c'est un fait, malheureusement constatable partout en France...
Le décret 2013-1186 limite le temps de présence à 2.256 heures par an. Les SDIS ont apporté différentes réponses :
Dans l'attente d'un communiqué complet recensant le détail des négociations, vous en trouverez les grandes lignes ci-dessous :
En pleine période électorale, l'UNSA-SDIS 95 était accusée de vouloir saborder le Comité des OEuvres Sociales (COS). Accusation ridicule puisque nous demandions simplement un comparatif entre plusieurs organismes afin d'obtenir les meilleures prestations possibles pour les agents du SDIS 95.
Dans la foulée, l'Administration a procédé à un sondage auprès des agents du SDIS. L'UNSA-SDIS 95 a incité les agents à se documenter mais n'a donné aucune consigne de vote dans la mesure où il s'agit d'un choix personnel, dépendant de la situation de chaque agent.
Avec 58 % des voix, le COS a été conforté. Nous nous félicitons de ce choix démocratique, d'autant plus que grâce à cette action de l'UNSA-SDIS 95, le COS a décidé de mettre en place une commission « Évaluation – innovation » chargée de réfléchir à l'évolution de ses prestations, à une meilleure communication, ainsi qu'à une refonte des quotients familiaux.
La première réunion se tenait le 17 mai 2019. Pour représenter le SDIS, seule l'UNSASDIS 95 était présente... No comment !